L’ovulation est la principale cause des kystes ovariens. Les autres causes sont :
- Une reproduction cellulaire anormale. Une reproduction cellulaire atypique peut entraîner la formation de kystes, en particulier de types dermoïdes et séreux.
- L’endométriose. Les kystes endométriosiques se forment souvent sur l’ovaire aux stades avancés de l’endométriose.
- Une maladie inflammatoire pelvienne (Mip). Les infections pelviennes graves peuvent se propager aux ovaires et provoquer des kystes.
En général, les plus petits kystes ovariens ne provoquent ni douleur ni symptôme. Les kystes d’un diamètre plus important peuvent se manifester par :
- une douleur abdominale ou une douleur lancinante dans le dos ;
- des douleurs pelviennes dans la partie inférieure du ventre ;
- un gonflement abdominal, souvent plus prononcé d’un côté du corps ;
- des envies fréquentes d’uriner si le kyste appuie sur la vessie ;
- de la dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels) ;
- des règles douloureuses.
Des symptômes de kyste à l’ovaire qui perdurent peuvent être le signe d’un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Le SOPK est une maladie qui provoque une irrégularité menstruelle et d’autres problèmes liés aux hormones, notamment la stérilité, l’hirsutisme (augmentation de la pilosité) et la difficulté à perdre du poids.
Pour poser le diagnostic du kyste ovarien, le médecin commence par demander à la patiente la date de ses dernières règles. Une grossesse normale ou extra-utérine peut être à l’origine des symptômes. Il prescrit donc une analyse de sang pour écarter cette cause. Ensuite, il procède aux examens suivants :
- Un examen pelvien : le médecin palpera le bassin à la recherche de masses ou de changements.
- Une échographie pelvienne : cette procédure d’imagerie utilise des ondes sonores pour détecter les kystes sur vos ovaires, leur emplacement, et s’ils sont liquides ou solides. Cela permet également d’évaluer la taille des kystes ovariens pour voir si une opération est nécessaire pour les retirer.
- Un bilan biologique sanguin : le médecin demande un dosage sanguin des marqueurs signalant la présence d’une tumeur cancéreuse, en particulier si le kyste apparaît après la ménopause ou entre l’âge de 10 et 16 ans.
- Une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une tomodensitométrie (TDM) sont parfois prescrites, en cas de kyste présentant un volume important ou si le médecin soupçonne une endométriose ou une autre pathologie.
